Rappelons une prédiction de la théorie créationniste : La théorie créationniste prédit que toutes les formes de vies (baramins) originales sont apparues soudainement de façon indépendante. Donc, les baramins doivent dresser un tableau de discontinuité, comme si ils étaient apparus indépendamment, séparément par un acte de création.
Le registre fossile est l’une des plus grandes confirmations de cette prédiction :
« L’extrême rareté des formes de transition est le secret de fabrique de la paléontologie… L’historique de la plupart des espèces fossiles comprend deux caractéristiques allant à l’encontre du gradualisme :
1. La fixité. La plupart des espèces ne démontrent aucun changement de direction tout au long de leur durée sur terre. Dans le registre fossile, leur apparence est à peu près la même à leur disparition; les changements morphologiques sont habituellement limités et sans direction.
2. L’apparition soudaine. Peu importe la zone locale, les espèces n’apparaissent pas graduellement, à la suite de la transformation constante de leurs ancêtres; elles apparaissent plutôt tout d’un coup et « complètement formées » S.J. Gould; Natural History 86:14 (1977)
Les évolutionnistes reconnaissent donc eux-mêmes que la prédiction centrale du créationnisme colle parfaitement aux données paléontologiques. Ils reconnaissent du même coup l’énorme problème que cela pose à la théorie de l’évolution qui prédit exactement le contraire:
« On croyait que la paléontologie allait nous donner la capacité de « voir » l’évolution. Elle a plutôt mis en évidence de sérieuses difficultés… La plus connue serait la présence de « trous » dans le registre fossile. L’évolution exige des formes intermédiaires et la paléontologie ne les fournit point. » [emphase ajoutée] David Kitts, Evolution 28:467, 1974.
